Plus élégant, le boîtier Bluetooth du Français Wistiki fait appel au designer Philippe Starck. Il se décline en une gamme d’objets connectés aux performances améliorées pour séduire professionnels et particuliers.
Le boîtier de Wistiki s’est vendu à plus de 150 000 exemplaires en 2015. Il aide à retrouver des chats, chiens, clés ou portefeuilles à partir d’un smartphone Android ou Apple.
Les éleveurs, professionnels de la logistique et assureurs apprécient aussi sa fonction de laisse virtuelle qui donne l’alerte en cas de fugue d’un animal, d’éloignement d’un colis ou d’un véhicule.
Fin 2016, la traçabilité sera continue grâce à un co-développement mené avec Bouygues Telecom. L’opérateur déploie son propre réseau LoRa (Long Range Low Power) de transmission de données de géolocalisation en temps réel, à faible consommation. Cette technologie facilite le dialogue constant entre objets connectés – autonomes jusqu’à une décennie – via des passerelles distantes de 5 à 15 km.
Hugo Lussato, l’un des trois frères fondateurs de la jeune pousse née en 2013 répond à nos questions.
– Comment évoluent votre gamme et les prix de vos objets connectés ?
Hugo Lussato : Nos produits fonctionnent sans abonnement avec des applications gratuitement téléchargeables. La première génération coûtait 25 Euros, la seconde coûte 50 Euros ; elle innove non seulement par son design créé par Philippe Starck, mais aussi par une autonomie de 3 ans contre 1 an auparavant et avec une sonnerie plus forte. On peut faire sonner ses clés ou le collier de son animal domestique, ou bien les géo-localiser sur son smartphone ou sa tablette, si on les a perdu plus loin.
– Préparez-vous une version professionnelle ?
Hugo Lussato : Tout le monde perd ses affaires, y compris les professionnels qui ont un besoin de localiser des objets en temps réel. Le monde du transport, celui du stockage, le monde de l’élevage et de nombreux autres secteurs nous sollicitent. Nous avons aussi des partenariats avec des groupes d’assurance, particulièrement friands de nos produits.
Pour plus d’informations, consultez cette interview vidéo réalisée au musée Masséna de Nice pour Solutions Numériques:
