L’offre CaaS de ScaleDynamics accélère les migrations cloud

Darin Beach, expert multicloud chez ScaleDynamics, précise pourquoi et comment déployer rapidement des applications en conteneurs sur un cloud illimité, sur un centre de données de l’entreprise et sur plusieurs clouds publics.

Pourquoi vos clients retiennent-ils l’offre de conteneurs managés (CaaS) de ScaleDynamics ?

Darin Beach : Dès lors qu’un client souhaite déployer en peu de temps une application cloud avec un budget limité ou lorsque son équipe DevOps est débordée, ScaleDynamics accélère ces déploiements via l’offre CaaS (Conteneurs as-a-service). Le time-to-market des nouvelles applications est plus rapide, l’innovation aussi sans perdre la main sur les développements.

Comment se différencie votre offre d’autres solutions CaaS ? 

Darin Beach : A ce jour AWS, GCP et Azure proposent chacun une solution qui ne fonctionne que sur leur cloud, sans possibilité de multicloud ni de cloud hybride ou sur site (on-premise). Certains CSP proposent des solutions Kubernetes-as-a-Service, exigeant une expertise Kubernetes. La solution de conteneurs managés de ScaleDynamics ne nécessite aucune expertise Kubernetes. Elle offre plus de choix que les CaaS des CSP et s’avère plus rapidement utilisable par les équipes de développement et de gestion d’infrastructures. En pratique, nous avons encapsulé les déploiements et la sécurisation des notre solution CaaS.

L’approche FaaS (Function-as-a-Service) est-elle envisageable ?

Darin Beach : Nous intervenons uniquement sur la gestion de conteneurs et leur déploiement sur les infrastructures cloud, pas sur des fonctions à déployer en serverless. Les solutions no-code, PaaS (Platform-as-a-Service) ou FaaS peuvent limiter l’innovation ou bien engendrer une facturation opaque, composée de services supplémentaires. Nous redonnons à la DSI un contrôle sur l’évolution de ses infrastructures. Elle garde la main sur le nombre de conteneurs et de serveurs instanciés, via une scalabilité dynamique qui s’inscrit entre des bornes prédéfinies.

Contribuez-vous à garantir des performances prédictibles ou une très haute disponibilité de services en multicloud ?

Darin Beach : Oui. Si un CSP tombe en panne ou si ses performances chutent, nous aidons à déplacer les conteneurs immédiatement vers des instances d’un autre CSP offrant les performances souhaitées. Cette opération ne prend que quelques centaines de millisecondes avec le CaaS de ScaleDynamics. En pratique, tout dépend de la rapidité du CSP à allouer de nouvelles ressources. Parfois, nos clients lancent une migration vers deux CSP à la fois pour ne conserver que l’infrastructure qui répond la première. Ils peuvent, de façon continue, provisionner les dernières ressources les plus performantes et déplacer leurs conteneurs dessus, en quelques clics.

Quels sont les clouds pris en charge à présent par votre offre ?

Darin Beach : Un de nos premiers constats était que le verrouillage cloud freine les entreprises clientes de services cloud. Notre offre CaaS propose, outre le déploiement on-premise, huit fournisseurs de cloud public : IONOS, Equinix, Outscale, Scaleway, OVH, AWS, GCP et Azure. Nos clients peuvent migrer de l’un à l’autre en quelques minutes. Si un client souhaite rapatrier des ressources en interne, il peut le faire avec la même facilité et rapidité. Cette souplesse de déploiement est très appréciée.

Qu’est-ce qui motive le choix du cloud IONOS ?

Darin Beach : Le choix du cloud IONOS correspond à une infrastructure solide, d’un bon rapport qualité/prix. Nous apprécions le support technique et la réactivité du service client. Nos clients européens aussi ; ce sont des PME ou des entreprises de taille moyenne pour la plupart qui souhaitent externaliser des applications et des données auprès de prestataires de proximité, sans coût caché, avec des niveaux de services clairs et une tarification limpide.

Constatez-vous un nouveau phénomène de cloud exit, c’est à dire un retour en interne de workloads externalisées ?

Darin Beach : D’après nos observations, les cas de cloud exit sont peu fréquents. En revanche, je note le maintien de ressources on-premise, pour des briques stratégiques, des raisons de confidentialité ou de données critiques. Tout le reste peut aller dans le cloud public. Le choix du CaaS de ScaleDynamics correspond au moyen le plus simple d’aller sur le cloud, sans expertise Kubernetes. Il suffit de savoir conteneuriser ses applications pour les placer, une par une, sur le cloud de son choix. C’est une solution conçue pour le Move-to-Cloud, le cloud hybride, le multicloud, et le cloud exit également.

Votre calculateur de bilan carbone peut-il aider l’entreprise à améliorer son bilan carbone, voire à atteindre ses objectifs RSE ? 

Darin Beach : Chez nos clients, la mesure du bilan carbone est devenue un critère de choix important. Notre expertise des conteneurs managés nous a permis de collecter de nombreux indicateurs au niveau des infrastructures clouds privées et publiques, incluant le PUE des centres de données. Nous les avons rassemblés dans notre solution OxygenIT qui dresse un constat des émissions de carbone des clouds de nos clients.
Ces chiffres sont fondés sur de vrais usages, Entrées/Sorties de données et charges CPU et GPU comprises. Il ne s’agit pas d’extrapolations statistiques. Nous offrons aux entreprises la possibilité de connaître précisément les émissions de carbone de leur infrastructure IT, dans le cloud et on-premise.
OxygenIT aide aussi à optimiser les futures émissions de carbone, par le biais de simulations. L’entreprise peut identifier ses hot spots, les serveurs les moins impactant pour l’environnement, pour définir un plan d’amélioration et atteindre ses objectifs RSE, en lien avec le plan propre à ses prestataires cloud, tel que le plan Climate Strategy 2030 de IONOS.

Quels sont les principaux axes de développement que vous poursuivez à présent ?

Darin Beach : Notre équipe de R&D travaille en permanence sur l’amélioration de nos solutions et sur l’ajout de fonctionnalités innovantes et importantes pour nos clients. Par exemple, nous ajoutons en continue des recommandations sur les actions possibles à prendre pour optimiser les émissions de carbone.

Comptez-vous profiter de l’IA pour aiguiller vos clients vers des modèles vertueux d’équilibre de workloads entre clouds privés et clouds publics ?

Darin Beach : Pour apporter de bonnes recommandations, il ne faut pas simplement tenir compte des critères technologiques, mais aussi de la réalité dans l’entreprise, des compétences des équipes, des contraintes métiers impactant ses conteneurs logiciels ou ses données. Nous avançons prudemment vers l’IA afin de viser juste, en identifiant de telles contraintes. Nous pouvons déjà offrir des recommandations sur ce que voit OxygenIT, en corrélation avec l’activité des serveurs, ou leur localisation géographique. Mais une banque souhaitant soutenir de soudains pics de requêtes ou d’usage continuera d’allouer une configuration musclée, si le jeu en vaut la chandelle.

Auteur de l’article : la Rédaction

Journaliste et fondateur de l'agence éditoriale PulsEdit, Olivier Bouzereau coordonne la communauté open source OW2, conçoit des services et contenus en ligne, des conférences et formations pour les professionnels du numérique, des médias et de la santé. Profil LinkedIn.