Newton entend fiabiliser OpenStack

Près de neuf décideurs en entreprise sur dix (88% selon une étude récente d’EY) considèrent que leur système d’information professionnel ne répond plus à leurs besoins de sécurité. Et 36 % des sondés confirment même avoir perdu toute confiance dans la faculté de leur IT interne à détecter des attaques avancées.

L’environnement cloud open source OpenStack Newton, dévoilé ces jours-ci à Barcelone, répond en partie aux inquiétudes de ces managers en terme de sécurité, de fiabilité et de contrôle des plateformes d’infrastructure d’entreprise. Un survol de la feuille de route OpenStack permet de mieux saisir les priorités de développement.

Gérer des réseaux de toutes tailles

L’évolutivité accrue des modules de la 14ème version d’OpenStack doit lui permettre de soutenir des réseaux de toutes tailles, aux flux variables en intensité comme en formats. En fait, les applications phares deviennent le SDN (software-defined network), la virtualisation des fonctions réseaux, les services mobiles et les objets connectés à Internet. Ces cas d’usage s’ajoutent aux traditionnels projets big data, DevOps et PaaS déjà en production.

L’environnement OpenStack attire, logiquement, les meilleurs talents techniques, y compris lorsqu’il s’agit d’atteindre des objectifs de sécurité et de respect de la vie privée. A tel point que le cloud open source devrait enrichir son écosystème avec des recettes en hausse de 35% par an d’ici à quatre ans.

OpenStack_2020

Les divers modèles économiques d’OpenStack devraient l’aider à franchir la barre des 5 milliards de dollars en 2020, prévoit le cabinet d’études 451 Research. Entre temps, en 2019, un point d’inflexion sera atteint : les ventes de distributions OpenStack destinées aux clouds privés devraient alors surpasser celles des clouds publics.

Newton combine à loisir des serveurs bare metal, des micro-services et des applications virtualisées. Ses facultés d’automatisation et sa documentation sont améliorées.

Des API standards à la clé

Les principales motivations pour adopter un cloud open source restent la réduction des coûts, le soutien à l’innovation, et le fait d’échapper au verrouillage des constructeurs et éditeurs propriétaires. En effet, les organisations apprécient dans l’open cloud la diversité de choix au niveau des technologies sous-jacentes et la standardisation autour d’API retenues par de grands clouds privés comme publics.

En attendant la version Ocata prévue dans six mois, découvrez les dernières fonctionnalités de l’actuelle version Newton sur le site d’OpenStack et au travers des sessions du Summit, des vidéo enregistrées à Barcelone. Et faites-nous part de vos expériences d’administration et d’utilisation.

 

 

Auteur de l’article : la Rédaction

Journaliste et fondateur de l'agence éditoriale PulsEdit, Olivier Bouzereau coordonne la communauté open source OW2, conçoit des services et contenus en ligne, des conférences et formations pour les professionnels du numérique, des médias et de la santé. Profil LinkedIn.

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